Marc Pelissier
On me demande parfois lors d’une exposition si je suis un professionnel. Au début, je répondais, non, je suis un amateur et j’ajoutais devant la perplexité des personnes : Au sens de celui qui aime. Mais j’ai compris que la meilleure définition, plus proche de mon ressenti et plus compréhensible pour les spectateurs était « Je suis un passionné de photographie, membre de la fédération photographique de France ». C’est dire à quel point je suis honoré d’avoir rejoint ce groupe des ambassadeurs et d’être en si bonne compagnie dans la fédération des belles images. M’y retrouver avec en plus deux amis photographes chers Anke et Denis me réjouit un peu plus.
Si j’essaye de me rappeler quand cela a commencé, je serais tenté de dire : depuis toujours. Car dès tout petit j’ai été attiré par l’utilisation d’un appareil photo. Grace à mes grands-parents, j’ai reçu mon premier reflex lors de mes 16 ans et la passion n’as fait que croitre. Bien sur, de manière un peu décousue jusque a ce que j’adhère à mon premier club FPF et donc cher à mon cœur pour tout ce qu’ils m’ont appris : UPAC Le Chesnay. J’y ai découvert l’art du tirage par contact de mes diapositives et y ai vécu (et accompagné) la transition vers le numérique d’abord pour les tirages depuis scan puis à la prise de vue. J’y ai découvert l’analyse bienveillante mais utiles des images ainsi que le jeu des concours de la FPF. Un jeu ludique avant tout dont on accepte ainsi les succès et échecs, mais également une formidable école pour progresser en obligeant à être plus exigeant et critique avec soi même et savoir se remettre en cause.
Peu à peu sans que je puisse dire quand, je suis passé de faire des photos lors de voyages à faire des voyages pour la photo. Le voyage reste un moyen de découvrir d’autres monde naturels, d’autres cultures. Et en ce sens, je ne me suis pas spécialisé dans un type de photographie car je reste curieux de tout. Je suis passionné autant par la nature, sa faune et ses grands espaces que par l’architecture des villes et la vie agitée qu’elles abritent. Toutefois, je crois que depuis longtemps j’ai également été attiré par « les vues d’en haut ». Dans chaque voyage aérien, j’espère toujours me retrouver près d’un hublot sans rayure pour faire toute sorte d’images. Et naturellement, en 2016, quand le monde des drones pour la photo a commencé à devenir mature, je me suis envolé. Non pas à la place de mes autres photos mais comme un autre objectif dans ma besace, sauf que celui-ci pouvait voler et atteindre des points de vue différents. J’ai suivi les évolutions des règles (nécessaires) et des progrès techniques et désormais, il y a toujours un drone avec moi comme un autre boitier photo quand il est possible de voler.
Désormais, je vis dans le sud depuis quelques années pour mon travail et profite des lumières de la Cote d’Azur au sein de mon club actuel Images et expressions Cagnes sur Mer.