Stéphane Benhamou
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Jean-Claude Bertin
J’ai commencé la photographique vers l’âge de 15 ans, et ai fait mes premières armes grâce à un ami de mes parents, photographe espagnol reconnu dans les années 70, Juan Villalta Rivas. Grâce à lui, j’ai découvert de nombreux aspects de l’art photographique, principalement le portrait, avec des modèles en lumière naturelle, et le travail argentique en laboratoire. En 1973, mon mentor espagnol m’inscrivait à mon premier salon, à Cadix, et je remportais le 2° prix noir et blanc.
Lors de mes études, j’ai créé un club photo à l’Ecole Normale d’Instituteurs de Mt St Aignan (Rouen), monté un laboratoire. Passé plus tard au format 24*36 et à la diapositive, je m’équipais de mes premiers Nikon, mais la vie professionnelle m’accaparant, je pratiquais pendant de longues années uniquement des photographies de voyages.
Ce n’est qu’à l’âge de la retraite que je retrouvais du temps pour revenir à ma passion photo. Je commençais une initiation en autodidacte à la photographie numérique. J’en profitais également pour solliciter mon inscription à la Société Havraise de Photographie à laquelle j’appartiens encore et grâce à laquelle je suis devenu plus rigoureux dans mon approche.
Ma pratique de la photographie se fonde sur une posture constructiviste (toute représentation de la réalité n’est qu’une construction mentale individuelle fondée sur les sens, l’intellect et les facteurs psychosociaux). Ce qui m’intéresse n’est pas une représentation « neutre » ou « objective » de la réalité, mais une reconstruction des sensations ou émotions éprouvées face à une situation, d’où l’importance de la phase de post-production.
Mes thèmes favoris tournent autour de l’humain, de la mer et les tempêtes, du sport, avec comme dénominateur commun la notion de FORCE, tant dans mes choix de sujets photographiques que d’orientation de la post-production.
Mes participations à de nombreux salons patronnés par la FPF ou la FIAP m’ont permis d’obtenir, à ce jour, les distinctions suivantes :
- Maitre FPF
- EFIAP/Platine
André Bordes
Photographe depuis 1970 j’ai exploré divers aspects de cet art, divers sujets, diverses techniques. Même si le passage au numérique n’a pas été sans interrogations ni remises en question, je me suis rapidement senti à l’aise avec cette technologie.
Les sujets ne m’ont pas manqué, avec une prédilection pour la recherche de l’esthétique, de l’équilibre, de l’harmonie, de la beauté.
Et dès le début j’ai été attiré par ce qui sera mon fil d’Ariane : le nu artistique.
La représentation du corps humain est une constante dans l’art. Elle est aussi vieille que toutes les techniques utilisées. En photographie cela a été moins simple.
Un certain Ernest Bersot, moraliste du 19ème siècle citait : « Le nu, fond nécessaire des arts du dessin, de la sculpture et de la peinture, serait, en photographie, inavouable ».
Préjugés, lieux communs, mauvaise conscience, malaise, rien n’épargne cette discipline.
Il est vrai qu’elle est (selon moi) la plus exigeante, la plus risquée, celle qui ne pardonne rien. Le banal n’y est pas de mise. Un faux pas et la vulgarité montre le bout de son nez. Un autre faux pas et on est rapidement discrédité.
Mais c’est aussi le domaine où l’universel peut être atteint quand toutes les conditions se retrouvent (parfois) réunies.
J’ai choisi cette voie, attiré entre autres par le défi qu’elle recélait.
J’ai été guidé dans mes premiers pas par un ami photographe qui m’a appris l’essentiel de cette spécialité. Il n’est plus là. Merci à Daniel B.
Actuellement président et animateur d’un photo-club en PACA je m’efforce d’y transmettre ma passion et les quelques connaissances que j’ai plu glaner durant toute ma vie.
Jacques Vanneuville
Né en 1940
A 11 ans, plutôt sport, gymnastique, Athlétisme, et basket jusqu’à 36 ans. 1976, le fruit du hasard, la rencontre en VVF (villages vacances familles) d’un animateur de club photo et d’un labo dans la structure.
Mon entrée dans l’argentique. S’ensuivent quelques années de galère (1976-1982) où, seul, à l’aide de bouquins j’apprends les rudiments de l’appareil photo et de l’agrandissement.
Labo à la maison.
Quelques résultats à des concours me font persévérer.
La rencontre de Paul PETIT nouvel arrivant à Morestel, agent EDF, ex président du club photo de GIVORS, va changer ma démarche. Nous décidons de créer le « CLUB PHOTO DE MORESTEL ».Nous sommes en 1982.
La vie de club, le partage des connaissances, les concours auxquels je participe m’ont permis d’avancer plus rapidement.
En 1989 le club adhère à la FPF et participe aux concours de l’UR 11. En parallèle je continue à envoyer mes photos aux concours dans le monde entier avec des résultats de plus en plus satisfaisants.
De 2000 à 2018 je suis commissaire Papier NB pour l’UR11.
Mon travail Je n’ai pas eu beaucoup de loisirs, de par ma profession, et ma vie familiale, c’est surtout la photo en STUDIO qui me permet d’approfondir l’art photographique et la gestion pointue des sources d’éclairage, avec en complément la pratique du labo NOIR & BLANC pour retranscrire les émotions de la prise de vue.
Ayant reçu beaucoup, grâce aux rencontres et partages, j’essaie modestement de transmettre ces connaissances accumulées,
J’anime à la demande quelques stages Studio pour la région Rhône Alpes…portrait, charme, mouvement…
Grâce à mes résultats dans des concours nationaux et internationaux, j’obtiens la distinction EFPF 5, puis en 2002 celle de Maître FIAP.