Stéphane Benhamou
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Patrick Rottiers
Patrick Rottiers
Je suis tombé amoureux du montage audiovisuel le jour de sa découverte en 2005, près de chez moi, lors d’une projection publique de mon futur club Photo.
Depuis je suis devenu responsable-animateur de la discipline au club de Biviers et en région Rhône-Alpes. Et bien entendu, j’essaie de trouver aussi le temps de produire des montages, si possible originaux, avec mes photos, mais pas que, car j’aime le travail en équipe.
La Grande Boucle
Lors d’un voyage dans le sud-est pour être juge dans un concours, je suis tombé sur une sculpture sur une aire d’autoroute que j’ai prise en photos sous toutes ses coutures ; quelques réflexions plus tard, j’ai pensé à mettre mes photos en montage avec, comme scénario, des explications qui, hélas, ne sont pas de moi. J’espère que vous aimerez.
Alain Pruvot
Membre du club Arras Passion Photo (UR 01), Alain Pruvot a découvert le « diaporama » à Epinal durant son enfance. Avec son épouse Danièle, il a réalisé de nombreux montages audiovisuels, la plupart très bien classés dans les concours nationaux et en Coupe de France. Toujours profondément humanistes, ses créations relèvent de deux genres : d’une part l’évocation de la vie et de l’œuvre d’écrivains qu’il fait revivre et met en perspective avec les problématiques actuelles (Albert Schweitzer, Saint Exupéry, Victor Hugo, Maurice Genevoix, Verlaine, Giono), d’autre part des témoignages engagés qui traitent de grandes crises sociétales (Guerre et Fraternisations en 1915 – Malgré nous alsaciens en 1944 – Migrants du Calaisis – Mineurs du Nord et récession – Mort de l’usine Metaleurop –– l’horreur des camps de concentration - déclin de la biodiversité – la renaissance d’un quartier populaire…). Ces montages visent à susciter la réflexion et font appel à l’émotion, une émotion renforcée par les musiques originales, expressives, de Christian Courcelle.
« Résilience »
Au lendemain de l’attentat perpétré au Bataclan, où sa compagne a perdu la vie, le narrateur entreprend un périple sur les traces de deux personnalités résilientes : l’écrivain Maurice Genevoix, traumatisé par la terrible expérience de la Première guerre mondiale où il a frôlé la mort, et la résistante et déportée Marie-José Chombart de Lauwe, internée au camp de concentration de Ravensbrück. Tous deux sont parvenus non seulement à dépasser les tragédies et souffrances endurées mais à revivre, l’un au contact de la nature, l’autre en se mettant au service des jeunes : deux exemples prestigieux à suivre pour renouer avec l’amour de la vie.
Scénario et texte d’Alain Pruvot – Musique originale : Christian Courcelle – Réalisation Alain et Danièle Pruvot (2017)
Claude Prédal
Photographe depuis toujours, je me suis tourné vers le diaporama que je considère comme un "sport complet" !
Images bien sûr, mais aussi scénario, bande son et bruitages, réalisation, ...
J'aime partager ainsi mes photos, mais aussi mes émotions et sujets qui me tiennent à cœur
Bénévoles au grand cœur
J'ai voulu, à travers de ce montage, rendre hommage aux bénévoles des Restos du Cœur qui, en pleine pandémie de Covid, n'ont pas hésité à continuer leur action malgré les risques encourus.
Un cœur "gros comme ça", une bonne humeur de tous les instants et un sens du partage de tous les instants. Un reportage en N&B qui nous envoie une bouffée d'humanité dans un monde qui n'est pas facile pour tout le monde.
Jean-Marc Fiancette
Je suis tombé dans la marmite de la photo en classe de première et depuis j’appuie sur le déclencheur d’un appareil photo.
Petit à petit a germé une interrogation : « Dans quel but faire des photos ? », puis est venue l’envie de raconter une histoire, de faire passer une émotion.
La marche vers le montage audiovisuel s’est faite grâce à une rencontre. René, membre du club auquel j’ai adhéré en 1994. Passionné de l’AV, il m’a mis le pied à l’étrier.
Ce furent d’abord les projecteurs SIMDA avec les capricieuses cassettes et les très capricieuses interfaces. Puis le numérique est arrivé et la fin (?) des soucis techniques. Créer un montage audiovisuel, c’est essayer d’embarquer le spectateur dans un monde autre, lui communiquer un message, une émotion, lui raconter une histoire, et donner une certaine vie à ses photos.
Le voyage immobile
Selon Sylvie Chokron, lire est « une façon d'essayer de se plonger dans l'individu lui-même, de revenir à des choses beaucoup plus humaines, d'essayer de rentrer dans le cerveau d'une personne, de s'identifier à cette personne, d'éprouver à nouveau des émotions et de pouvoir se réconcilier à la nature humaine et d'essayer de revenir à une dimension à laquelle on peut penser. Parce que tout ce qu'on voit en ce moment sur nos écrans, ce sont des images sur lesquelles on ne peut pas penser et qui finalement figent la pensée dans l'horreur."
Gérard Diebold
Date de naissance : 3/9/1943 à Metz
Club : Objectif Image 63 à Lempdes (Puy de Dôme)
J’ai connu le diaporama en rencontrant une personne en 2011 lors d’un voyage au Maroc. Elle faisait des photographies, tout comme moi, mais disait « je ne fais pas des photos comme tout le monde, je fais du diaporama ». Cela méritait quelques explications qui m’ont permis de faire mon premier montage en 2012, de créer l’atelier audiovisuel au club de Lempdes, de devenir commissaire régional, de participer en Régional dans l’UR Auvergne avec « Pierre Jules Boulanger, fondateur de la TPV qui devient la célèbre 2CV Citroën», et d’organiser le N1 et la Coupe de France Audiovisuel en 2014 à Lempdes !
Olivier
L’œuvre que je présente ici est « Olivier ».
C’est un message que je souhaite diffuser à un large public. Le sujet est grave certes.
Il doit inciter tout un chacun à se poser la question, à informer le plus largement possible son entourage. Le don d’organes n’est pas automatique comme on pourrait le croire. Il faut impérativement que les proches puissent confirmer que le défunt ne s’est pas opposé à donner.
Ce montage a été réalisé avec le concours de ma fille, coordinatrice au CHRU de Clermont-Ferrand, avec les Sapeurs-Pompiers de Lempdes et le SDIS que je remercie ici
Christian Brion
Doubles vies en partage
Ce reportage propose une Immersion dans le petit monde des théatreux amateurs ou professionnels, au contact de passionnés qui tentent d’expliciter ce que représente pour eux le théâtre et pourquoi ils sont « tombés dans la marmite » souvent très jeunes. C’est aussi l’occasion d’inviter le spectateur à se glisser dans les coulisses, dans l’intimité de la fabrication d’un spectacle.
Jacques Bouhours
Jacques Bouhours, une comète dans le ciel du diaporama ?
Frappé dès l’âge de 14 ans par le virus de la photo, j’ai été émerveillé par
les premiers diaporamas que j’ai vus en 1974-75, et qui m’ont fait entrer à
l’atelier qu’animait à l’époque André Parmentier (et quelques illustres aînés)
à la MJC de Metz. Premiers essais, peu concluants, malheureusement abandonnés
face aux obligations de la vie. 20 ans plus tard, les aléas de ma carrière
hospitalière me font travailler dans le même établissement que Ricardo Zarate,
qui me persuade (facilement) de le rejoindre, au GAPHE d’Hayange. Quelques
progrès de plus, mais là encore, des « impératifs extérieurs »
m’éloignent du diaporama...pour 20 ans, au terme desquels, enfin en retraite,
je peux revenir vers cette vieille passion.
CHANSON DOUCE-AMÈRE
La Douce-amère (Solanum Dulcamara) : plante sauvage
toxique dont les petites baies rouges ont une saveur d’abord douce, puis amère,
avant d’être âpre, et qui finit par vous coller mal au ventre...Certains
souvenirs anciens ont les mêmes effets : ainsi, cette chanson à grand
succès des années 1950, que ma mémoire associe au départ brutal de mon oncle,
rappelé comme beaucoup d’autres pour prendre part aux « événements »
d’Algérie. Il n’a jamais raconté ce qu’il a vécu « là-bas », mais m’a
confié avant sa mort les photos qu’il avait pu prendre pendant son séjour
forcé.
Roger Banissi
Pour mettre à distance les soucis de la vie courante, certains font de fréquents voyages, d’autres lisent d’abondance, d’autres encore courent derrière un ballon, tapent dans une balle… Une possibilité plus rare : le montage d’un court métrage audiovisuel.
Encore plus efficace s’il est fait à base de dessins, comme une BD. Crayon ou pinceau en main, on voyage dans le temps ou dans un pays. Ensuite, à l’ordinateur, l’assemblage des images et du son, la lente progression du montage absorbent l’esprit de créateur. Toutes ces raisons font que j’aime avoir toujours un projet en chantier et que souvent je commence par dessiner.
Camille, c’est Camille Doncieux, la première épouse de Claude Monet. Bien qu’elle soit le personnage central de ce montage on ne pourra s’empêcher de citer le maître, ne serait-ce parce qu’elle lui a souvent servi de modèle : au jardin, c’est Camille, au milieu des coquelicots, encore Camille, la femme à la robe verte, toujours Camille…et bien d’autres. La malchance aussi : soutien du peintre au cours des années de disette, des hivers sans feu, des maigres repas, des multiples déménagements parce qu’on ne pouvait plus payer le loyer, trompée par son mari, atteinte d’une maladie mortelle, elle s’éteint juste avant que Monet atteigne enfin la reconnaissance et le confort matériel. Discrète jusqu’au bout, elle repose dans une tombe toute simple, tout au fond du cimetière de Vétheuil, où ne vont que
ceux qui savent qui elle fut.