Stéphane Benhamou
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Jean-Marie Rossi
Jeune « diaporamiste » de 73 ans, je pratique cette passion depuis un demi-siècle, autant dire que je l’ai découverte à l’ère glaciaire du diaporama. J’ai donc pu suivre son évolution avec tous les plaisirs et toutes les galères que cela suppose. Bien heureux ceux qui découvrent de nos jours ce fabuleux moyen d’expression, ils ne connaitront jamais le minutage, à la fraction de seconde près, pour parvenir à faire un « CUT « avec précision sur un « magnétophone à tête libre » ( les teenagers pourront aller sur Google pour savoir de quoi il s’agit ).
Ils ne passeront jamais des nuits interminables à recommencer 2,3,4 fois et parfois plus encore l’encodage d’un montage, avec les premiers outils informatiques, pour parvenir à un résultat satisfaisant. Ils ne connaitront jamais les caprices de démarrage des projecteurs de diapositives qui n’en faisaient qu’à leur tête, entrainant un déphasage dans l’ordre de passage des images. Et pourtant, malgré tout cela, je n’ai jamais cessé d’éprouver autant de plaisir à la création de ces mini-spectacles qui requièrent imagination, technique, sens de l’image juste et de la musique appropriée, ainsi qu’une certaine propension à l’écriture du texte et un goût certain de la mise en scène.
Tel un alchimiste dans son labo, le « diaporamiste » mélange et dose savamment tous les ingrédients nécessaires à l’obtention d’une potion magique qui produira (ou non) l’effet attendu sur le public. Car dans le temps imparti, parvenir à impressionner le public n’est pas toujours chose aisée, à fortiori de nos jours où le monde est saturé par un extraordinaire ballet d’images de toutes origines traitant de tout et n’importe quoi. J’espère que de nombreux nouveaux adeptes prendront la relève afin que ne disparaisse pas ce merveilleux moyen d’expression.
Annie Logeais
Je pratique le diaporama depuis 1990 au sein d’un club de photos et diaporamas : le club de Léhon situé près de Dinan.
Depuis cette date, je suis passionnée par cet art qui me fait faire des recherches littéraires, musicales et photographiques évidemment.
J’ai, à ce jour, réalisé 164 montages. Je réalise environ trois montages par an et j’aide les amis de mon club s’ils en ont besoin ; mon mari peut m’aider parfois pour des questions techniques.
Philippe de Lachèze-Murel
Quand j’ai commencé dans le monde du diaporama le numérique n’était même pas envisageable. Quand il a pointé son nez on ne croyait pas qu’il égalerait l’argentique.
Je suis donc un dinosaure qui a connu un autre monde. Mais ce qui compte ce n’est pas la technique mais l’imagination.
Jean-Paul Brobeck
Je suis entré dans le diaporama comme on entre dans les ordres, le jour où j’ai assisté à une première projection à Épinal. Un véritable coup de foudre.
Président d’un club photo, j’avais envie de partager cette passion. Le manque de moyens, comme toujours. Alors je suis entré dans la presse comme correspondant et laborantin le dimanche et c’est avec mes deniers que j’ai mis le matériel à la disposition du club.
Nous avons été les premiers à lancer le diaporama en Alsace, début des années 1970.
Après un séjour de trente ans à Lille où j’étais chef des travaux de photographies de l’École supérieure de journalisme, j’ai renoué avec le diaporama qui a profité de mon absence pour devenir numérique.
Et depuis, chaque année, j’essaie de trouver un sujet intéressant.
Et j’espère que cela va durer encore longtemps.
Malgré mes presque 80 ans.
José Catalan
Je découvre la photographie à 16 ans et depuis c’est une passion qui ne m’a jamais quitté.
Pour moi la photographie prend tout son sens quand elle est le fruit d’une rencontre, quand elle est l’objet d’un partage, quand sa construction est faite à partir de nos ressentis. Cela donne l’émotion et la capacité d’être en phase avec ce qui nous entoure.
C’est au photo club d’Hénin Beaumont, dans les années 90 que je m’initie à l’audiovisuel grâce aux amis diaporamistes du club.
Même si des images nous laissent une émotion, un message, elles ne peuvent tout dire. Pour prendre davantage de sens, les images choisies peuvent s’appuyer sur un texte, un choix de musique et de bruitages. Pour moi cette démarche situe alors l’auteur, encore plus dans un engagement et une ouverture au monde.