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Yvan Laussel
Les images de ce portfolio ont été réalisées sur les dix dernières années et sont représentatives des différents thèmes que j’ai pu abordés.
J'ai découvert la photographie en 1984 à l'âge 25 ans après l'acquisition de mon premier reflex Minolta, mais j’ai réellement eu le « virus » de la photo en 2004 avec l’avènement du numérique, date à laquelle j’adhère au Club de Lattes Photo 34 et participe aux compétions fédérales et aux salons nationaux et internationaux.
Assez rapidement, je trouve un style de traitement des photos, certains disent que mes photos ont « une pâte », mais sans le vouloir et sans bien m’en rendre compte. J’essaie dans le traitement de mes photos de m’inspirer de l’expression « peindre avec la lumière » pour attirer le regard sur des points forts, en utilisant des calques de réglage sur certaines zones.
En 2005, j’adhère à Image sans frontières et j’obtiens tout d’abord la distinction ED-ISF puis EH-ISF. Assez rapidement, je reçois la distinction AFIAP suivie de celle EFIAP et dernièrement MFIAP.
Mes sujets de prédilection sont les paysages, j’adore l’Irlande et l’Ecosse où les conditions de lumière sont exceptionnelles et je privilégie les photos au grand angle permettant de mettre en évidence les premiers plans et des cadrages verticaux, pour le dynamisme.
J’aime découvrir les paysages et être dans la nature, très tôt le matin, au moment où les lumières sont les plus belles. Pour les paysages, j’ai une préférence pour les temps nuageux ou quand le soleil est filtré par des nuages.
Depuis près de trois ans, je me suis passionné pour la photographie animalière, avec en point de mire des photos esthétisantes.
Yvan LAUSSEL
Solange Delaurat
Reconnaître le beau de l’être.
J’ai commencé la photo, j’avais à peine 20 ans. Mon premier appareil photo était un moyen format yachica mat 124 et j’effectuais mes tirages avec un krokus 3. Passionnée, je réalisais déjà des photos de nus et d’autres photos où l’humain était prépondérant. Puis les aléas de la vie, d’autres priorités, ont mis en veille cette passion. Il y a bien eu quelques essais de reprises, des tirages dans ma salle d’eau et néanmoins quelques photos non sans mal et pas mal. J’ai même animé un club photos pour enfants. La vie a continué, mes photos n’étaient essentiellement des photos de famille mais néanmoins avec un certain regard et quelques clins d’œil dont je ne rendais pas compte à l’époque.
2005 : la rencontre du numérique avec un cadeau d’un reflex Pentax et mon inscription au club photo de Mâcon en 2006 ont réveillé en force ma passion. Mon côté jusqu’au-boutiste me font aller loin, je découvre les logiciels de photos et cela me fascine. Rien ne m’arrête, je deviens boulimique de tout : livres d’apprentissage, d’auteurs, j’apprends, j’essaie, recommence maintes fois jusqu’à ce que l’image me convienne. Photographier l’humain dans ce qu’il a de beau, c’est cela qui va m’animer le plus. Le temps s’écoule, et mes photos murissent et se personnalisent.
J’ai des images en moi, elles évoluent au cours du temps et s’imposent avec lui. Il m’arrive de faire des esquisses pour fixer ces images. J’ai une sorte de carnet de bord où je dessine, c’est un fourre-tout d’idées, de réflexions, de pensées, de phrases d’auteur, une sorte de bibliothèque qui m’habite pour me rappeler. Tout peut me toucher et m’influencer et je m’en nourris pour aboutir à la photo. Ce sont des photos d’autres hier et aujourd’hui, des peintures, des sculptures, des couleurs, des matières, de l’écrit. Et bien sûr la personne que je vais photographier m’influence et est déterminante dans la direction que je vais prendre. C’est comme une danse. Ainsi l’image progresse et se précise.
Commence alors comme un parcours, une quête pour aller vers cette photo idéalisée : et je me donne tous les moyens en recherche de tissus, d’objets, de vêtements, de matières. Puis arrive le jour de la prise de vue; Je vais dans mon salon scénariser ce que veux. , j’installe le décor qu’il faut jusqu’au moindre détail. Ou c’est à l’extérieur qu’un décor naturel atypique va provoquer le scénario.
J’ai pris rendez-vous auparavant avec le modèle. C’est une femme, un homme que je connais, Il ou elle peut faire partie de mes proches, de mes amis, de mon entourage, ou le choix du modèle peut être l’occasion d’une belle rencontre. Et j’ai alors un regard, une émotion, une grâce. J’attends le moment du contact intime avec son âme et saisir l’instant, juste l’instant qui va reconnaître le beau de l’être, le photographier dans son rayonnement, son sensible
J’utilise la lumière naturelle. Une fois la prise de vue réalisée, j’effectue un travail de post production. Je me sers de tous les possibles qu’offrent les logiciels de photos pour aller vers cette photo magnifiée.
Mes photos sont principalement en couleur tant cette couleur est pour moi prépondérante. Mais le monochrome est aussi présent quand il convient à l’image.
J’ai une infinie reconnaissance pour les personnes que je photographie, car c’est un cadeau qu’elles me font me permettant d’aller vers cette image désirée.
Solange Delaurat
Serge Dissoubray
Photographe amateur né en 1934 résident à Saint-Mammès en Seine et Marne, retraité après avoir exercé la profession de dessinateur dans l’industrie électromécanique.
Très jeune, j’ai été pris par la passion de la photographie, j’ai commencé en installant mon labo dans une grande armoire dont la glace me servait de glaceuse.
Je pratique cette passion depuis 1952 au club des amateurs photographes de Champagne-sur-Seine.
Après bien des hésitations, n’ayant aucune connaissance en informatique, j’ai été pris par la vague du numérique il y a un peu plus de 15 ans, ce procédé, par la diversité des supports d’imprimante permettant une autre vision des images et une créativité plus facile à exprimer.
C’est le tirage papier, surtout en noir et blanc, qui me passionne, je fais surtout des photos de paysage et de temps en temps des photos créatives et humoristiques. Je ne participe pas en image projetée.
Classé Maitre FIAP, je participe aux salons patronnés par la Fédé en France. Il fut un temps ou je participait aussi un peu à l’étranger mais pratiquement plus depuis une dizaine d’années.
Serge DISSOUBRAY
Pires-Dias José-manuel
C’est à la vue d’un des films du fameux réalisateur M. Luis Bunuel que tout a commencé pour moi. Le film avait pour titre « Terre sans pain ». Documentaire réalisé en Estramadura Espagnol dans la région des Hurdes qui à l’époque de sa réalisation fut censuré par le président de la république Espagnol : M. Franco. Ce fut le déclic, je décidais de partir là bas en reportage pour voir l’évolution de cette région. Véritable coup de cœur. La maladie du reportage et de photographier nos semblables était née.
Je pratique la photographie argentique noir et blanc depuis une trentaine d'années. Depuis 2001 je me suis aussi engagé avec le Club Images de Saint Aignan de Cramesnil (14), lequel est affilié à la Fédération Photographique de France. Ceci afin de partager ma passion avec d’autres photographes mais surtout afin de me perfectionner au tirage et à la prise de vue. Ce club étant un des plus dynamiques de la région Caennaise.
Les appareils que j'utilise sont soit un CANON EFM ou PENTAX P30N (Argentique entièrement manuel) monté d'un objectif 50mm que j'apprécie tout particulièrement pour son piqué, son utilisation simple et l'obligation de se rapprocher des scènes à photographier. Cette focale, la plus proche de la vision humaine, oblige le photographe à s'approcher des sujets et provoque chez moi un certain plaisir : la proximité avec les gens. Mes reportages sur l’humain sont quasiment tous réalisés en n&b. Les films n&b que j’affectionne : Le TriX de chez Kodak et le HP5 de chez Ilford.
Aujourd’hui avec l’arrivée du numérique et la possibilité de la gestion totale des couleurs et des contrastes je me suis équipé d’un CANON D30 et 10D Numérique avec un zoom 35/85mm et 28/105mm. Je peux ainsi aborder des sujets auxquels je n’osais pas avec des moyens argentiques. Je photographie maintenant des paysages en couleurs, des macros, des natures mortes, des fleurs, mais aussi et toujours du reportage …..Tout ce qui est possible d’être pris à un instant T.
Mon site internet qui vieilli : http://dljose.pagesperso-orange.fr
Et le reste de mes photos sur les différents forums : http://www.reflexphoto.eu http://www.critiquephoto.com http://www.fotocommunity.fr/
Pseudo : José Manuel
Pierre Pedelmas
J'ai acheté mon premier appareil photo à la naissance de ma fille, en 1963.
J'ai commencé à faire de la photo de famille, que j'ai étendue rapidement aux voisins de mes parents.
Ils étaient Paysans dans un petit village de l'Aude où j'allais en vacances.
Je faisais le tour des fermes et des villages pour enregistrer des scènes de la vie rurale. J'ai fait cela de 1964 à 1980, glanant ainsi des milliers d'images.
J'aime les gens, j'aime les voir vivre leur quotidien, j'aime les voir heureux. Je n'aurai pas pu être reporter de guerre.
Je me déplace toujours avec mon appareil photo, même pour aller acheter mon pain le matin. Je ne veux rien perdre d'un éventuel événement, de la vie qui m'entoure.
Il m'arrive d'arrêter une personne dans la rue parce que je trouve que la lumière lui va bien et je lui propose de faire un portrait que je lui enverrai.
Je réalise mes portraits en lumière naturelle, que ce soit à l'intérieur ou à l'extérieur. Dans ma voiture, j'ai un tissu pour faire un fond et un réflecteur pliable blanc pour renvoyer la lumière, un petit miroir, un peigne.
J'ai toujours eu très peu de matériel, considérant que ce n'est pas l'appareil qui fait une bonne photo mais plutôt l'utilisation d'une bonne lumière sur mon sujet.
Avec l'argentique j'utilisais un 35mm et un 85mm, sur mon Spotmatic.
Avec le numérique, j'utilise uniquement un zoom 24/85.
Ma démarche photographique a toujours été guidée par l'humain, qu'il soit dans sa vie de tous les jours ou qu'il pose pour un portrait.
J'ai concrétisé ma démarche humaniste, en réalisant «PAYSANS », livre de 120 photos N B rendant hommage à tous ceux qui ont travaillé très durement leur terre, sans un seul jour de vacances.
Pierre PEDELMAS