Je suis depuis longtemps fasciné par la beauté discrète du quotidien.
Pendant plusieurs année j’ai pris régulièrement un train, toujours le même, toujours à la même heure. Le train-train quotidien, sorte de parenthèse entre deux moments, hiatus entre deux lieux. Et très vite, captivé par un spectacle auquel nul ne prêtait attention, j’ai endossé le rôle d’un spectateur actif parmi mes compagnons de voyage.
Un monde étrange, ce transport en commun, qui fédère les solitudes individuelles. Un monde particulier, un temps hors du temps, un lieu non-lieu, fait de fragments d’espace que chacun apporte à l’espace commun. Poésie du réel, scène de fragments de vie se côtoyant sans interagir.
Théâtre d’ombres, théâtre d’absents, théâtre aux publics et aux acteurs interchangeables ; éphémère création collective sans cesse renouvelable.
J’aime les gens seuls. Ils m’attirent.
Seuls avec eux-mêmes, seuls à plusieurs, seuls au milieu de la foule. C’est dans l’abandon à leurs solitudes qu’ils se dévoilent en s’isolant, qu’ils deviennent accessibles à qui se donne la peine de les regarder, qu’ils se racontent à qui veut les écouter.
Je suis toujours fasciné par la beauté du banal quotidien.
Grand Prix d’Auteur 2013
6,50€
Victor Coucosch-La prose du transilien
24 tirages 20×20 sur ML 30×40
La prose du Transilien de Victor Coucosh-UR18
Rupture de stock
Description
LA PROSE DU TRANSILIEN
Je suis depuis longtemps fasciné par la beauté discrète du quotidien.
Pendant plusieurs année j’ai pris régulièrement un train, toujours le même, toujours à la même heure. Le train-train quotidien, sorte de parenthèse entre deux moments, hiatus entre deux lieux. Et très vite, captivé par un spectacle auquel nul ne prêtait attention, j’ai endossé le rôle d’un spectateur actif parmi mes compagnons de voyage.
Un monde étrange, ce transport en commun, qui fédère les solitudes individuelles. Un monde particulier, un temps hors du temps, un lieu non-lieu, fait de fragments d’espace que chacun apporte à l’espace commun. Poésie du réel, scène de fragments de vie se côtoyant sans interagir.
Théâtre d’ombres, théâtre d’absents, théâtre aux publics et aux acteurs interchangeables ; éphémère création collective sans cesse renouvelable.
J’aime les gens seuls. Ils m’attirent.
Seuls avec eux-mêmes, seuls à plusieurs, seuls au milieu de la foule. C’est dans l’abandon à leurs solitudes qu’ils se dévoilent en s’isolant, qu’ils deviennent accessibles à qui se donne la peine de les regarder, qu’ils se racontent à qui veut les écouter.
Je suis toujours fasciné par la beauté du banal quotidien.
Victor Coucosch
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